Les Petites Mères

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                        Récompensée par le Prix L’Autre Page 2012 (Prix du Roman des Psychanalystes).
                        Finaliste du Prix des Rencontres du IIème titre de Colophon 2013.
                        Finaliste du Prix Horizon 2014 du deuxième roman francophone de Marche-en-Famenne. 

Résumé du livre

Concepción, Fernande et Babeth. Trois femmes d’une même famille du sud-ouest, trois femmes abandonnées par l’homme qu’elles aimaient, trois femmes qui ont élevé seules leur fille. Ce sont elles, les petites mères, comme les surnomme Rose, la petite dernière. Rose qui, justement, vient dîner ce soir pour leur présenter son fiancé. D’heure en heure, de huit heures du matin à minuit, chacune se prépare alors à accueillir le jeune couple. Mais les espoirs éparpillés et les rêves brisés des quatre femmes refont surface et la fin de la journée prend une tournure qu’aucune n’avait imaginée.

Comment se construire quand on a grandi dans un univers matriarcal où la dureté et l’incompréhension remplaçaient trop souvent la tendresse et la solidarité ? Dans ce portrait de famille, Sandrine Roudeix raconte les vies de ces femmes sans homme et explore avec beaucoup de subtilité la complexité du lien mère-fille et la difficulté d’aimer et d’être aimée.

Éditions Flammarion, 180 pages, 16 €. Commander.

Extrait du livre

« La vieille-en-sucre se relève de son lit pour aller chercher un mouchoir. Rien que de repenser à tout ça, elle en a les yeux gonflés sous les paupières. J’ai toujours été comme ça, pequeña. Une pleureuse. Je ne peux pas m’en empêcher. C’est comme notre salle de bain de l’époque. Comme s’il y avait toujours de l’humidité dans les murs. Pourtant, j’en ai pris des coups, ça oui. Et vu le nombre, j’aurais dû m’endurcir. Me faire une carapace, comme on dit. Ne plus croire à la douceur de la peau des hommes. Que mierda. Des mensonges qui assèchent la bouche, oui. Parce que je te l’ai dit, pequeña, qu’il fallait s’en méfier. Ils viennent. Ils prennent. Ils reçoivent. Et après, ils abandonnent. Qu’est-ce qu’il me reste à moi aujourd’hui, à part mes yeux pour pleurer ? Qu’est-ce qu’il me reste du padre de la Fernande, à part le souvenir de ses poings sur ma peau bleue et abîmée ? » 

Prix l’Autre Page 2012 (Prix du Roman des Psychanalystes)

Après « Des Gens très bien » d’Alexandre Jardin en 2011 et dans la lignée des grands romans évoquant la psychanalyse comme « Les Mots pour le dire » de Marie Cardinal ou « Le Secret » de Philippe Grimbert, « Les Petites Mères » a été couronné par un jury de psychanalystes présidé par M. Richard Coyac. Ce prix, baptisé « L’Autre Page », récompense un roman mettant en avant  » l’autre lecture », c’est-à-dire l’autre vision qu’ont les psychanalystes de la réalité visible et vécue par tous. Plus d’infos 

Revue de presse

Extraits d’articles

« Entre tendresse et amertume, Sandrine Roudeix pénètre ses cœurs aux blessures écarlates et explore avec justesse le lien mère-fille, la transmission, la difficulté d’échanger et d’aimer. Ici, les hommes n’ont pas la part belle, mais la musique lancinante qui émane de ces pages devrait ouvrir tous les cœurs. »
Isabelle Courty, Le Figaro Magazine

« Sandrine Roudeix, écrivaine et photographe, excelle dans le portrait de famille. »
A.L. , Le Point

« Le deuxième roman de Sandrine Roudeix décrit à merveille les psychodrames familiaux qui laissent tant de traces chez les héritiers. Un beau livre sur la fatalité. »
Sophie Delassein, Le Nouvel Observateur

« Attachantes petites mères. En tricotant souvenirs réels et inventés, Sandrine Roudeix fait en une journée particulière le portrait d’une famille très particulière. (….) Les mots de Sandrine Roudeix laissent filter beaucoup de générosité à travers les carapaces. »
Valérie Susset, L’Est Républicain

« Avec beaucoup de pudeur et de vérité, Sandrine Roudeix dépeint un univers féminin assez impitoyable, d’où la tendresse n’est pas exclue même si elle peine à s’exprimer, enfermée qu’elle est derrière la muraille des protections. »
Sylvie Lainé, L’Indépendant

« Sandrine Roudeix signe un deuxième roman, sensible et juste, sur la condition féminine et ses différentes incarnations ».
Le Pèlerin

« Sous une plume simple et sans détour, Sandrine Roudeix explore ce complexe lien maternel, cette relation mère-fille dont la figure paternelle est absente, tout en abordant en toile de fond l’indépendance de la femme et la recherche de l’amour véritable. Un portrait de famille vrai et émouvant. »
M.B. , Métro (Belgique)

« Un roman chorale qui retrace l’intimité et la subtilité des relations familiales. (…) Un livre grave et marqué par l’absence des hommes. (…) Un roman roman pudique et cru à la fois, d’une sobriété maîtrisée. »
Was

« Une réflexion douce-amère sur le matriarcat, la maternité, les relations femmes-hommes et la différence de milieu social. Un deuxième roman très réussi où l’on retrouve la plume imagée et sensible de Sandrine Roudeix qui signait déjà son premier opus. »
Judith André Valentin, Clara Magazine

Revue de blogs

Les Nouveaux talent : « Le premier roman publié de Sandrine Roudeix était au départ une nouvelle écrite d’un seul jet. Comment transforme-t-on une nouvelle de 20 pages en un roman de 130 ? La romancière nous raconte l’histoire d’un changement de format et de genre qui n’a pas dénaturé le texte d’origine. » Sophie Adriansen

On a lu : « Un livre profond, dur autant que tendre, et une formidable galerie de portraits. «

Sophilit (Sandrine Roudeix, Pourquoi écrivez-vous ?) : « J’écris pour aller bien. J’écris pour me faire du bien. J’écris parce que je n’ai rien trouvé de mieux pour exprimer ce qui se joue et se tord et se noue en moi. »

Passion Bouquins : « Comme elles sont vraies et attachantes ces petites mères ! Le regard qu’elles portent les unes sur les autres, ce qu’on découvre à travers ces regards différent, c’est subtil, fin et merveilleusement décrit. » Cathy

Les livres voyageurs : « Ce roman est puissamment beau. Il faut laisser reposer la dernière page pour en comprendre sa force, sa trajectoire.  « Les Petites mères » nous interrogent, nous femmes, sur la transmission de nos valeurs, sur notre façon d’aimer et d’accepter de se faire aimer, sur l’image que l’on reçoit et que l’on donne, sur notre histoire familiale. » Sabine Faulmeyer

Sophilit « Des portraits tout en sensibilité de femmes fortes parce que la vie et les hommes ne leur ont pas laissé le choix – fortes parce qu’elles-mêmes n’auraient pas supporté de s’admettre faibles. Des femmes difficiles à oublier, tout comme ce beau roman. » Sophie

Un Autre Endroit pour Lire : « Impossible qu’il ne me touche pas ce roman là. Les petites mères. Les petites femmes. Les femmes… On se transmet la vie. On se transmet la peur, la beauté, la fadeur, la négligence de soi. Une ligne est tracée par les pas des autres. Avant nous. Et puis il y nos pas, dans le même sillon… »

L’Alsatica : « L’auteure met savamment en place un univers fait de tensions, de reproches, où la communication est rendue difficile, voire impossible par ces « regards qui tuent.  » Camille Feireisen

Les Chroniques de Mandor : « C’est un joli roman que celui de Sandrine Roudeix. La famille, les non-dits, la communication difficile, la transmission qui ne l’est pas moins… Les Petites Mères chamboulent le lecteur. M’ont chamboulé moi (…). Un livre aussi noir que délicat. » François Alquier

Les Facéties de Lucie : « Ce roman est rempli de petits diamants. Comme eux, il a de multiples facettes et on peut le relire pour découvrir celles qui brillaient moins fort sous la lumière de la première lecture. Elle donne à voir, à sentir et ressentir. On peine à respirer quand ces femmes suffoquent, on perd l’équilibre quand elles trébuchent, on salive quand les cèpes dansent dans la sauteuse et on croit entendre l’accent hispanique de Concepcion. » Lucie

Le Goût des Livres : « Un roman prenant sur les transmissions générationnelles et la difficulté de s’en dégager pour trouver son propre chemin ».

Antigone : « Une lecture à la belle ambiance (…). Je sais que j’ai puisé quelque chose dans les relations – pas toujours tendres – qu’entretiennent ces femmes entre elles ».

Sylire  : « Un roman original et bien écrit sur le thème du poids de l’héritage familial dans nos choix de vie. »

Livres @ suite 101 : « Loin des clichés sur la maternité, Sandrine Roudeix montre que l’amour maternel est loin d’être aussi naturel que ce que l’imaginaire actuel donne à voir. Pour ces femmes, être une mère, c’est nourrir et protéger physiquement, mais pas nécessairement aimer. C’est aussi projeter un peu de soi dans l’enfant et être forcément déçue de constater que cet enfant est autre que soi et ne répond pas aux mêmes attentes. » Marie Schneider

Lire au Havre : « Petit roman à la fois court et intense, sur un lien universel plus fort que tout mais parfois douloureux. » Aurélie.

Le Journal toulousain :  « Sandrine Roudeix raconte ce qui se passe dans ce chaud gynécée, au point qu’on s’y attache et qu’on y trouve, entre elles toutes et soi-même, une sorte de parenté. » Alain Monnier

Tout pour les femmes : Portrait par Elsa Menanteau

Reliures : « Un roman à la fois sombre et tendre. A travers l’écriture de l’auteure, qui les suit à la trace, on s’émeut à découvrir leur vie, qui pourrait sembler commune, mais qui, en réalité, est la Vie même. Les Petites Mères m’ont chamboulée. » I.D.

Cathulu : « Un style précis et sensible, une analyse féroce des rapports sociaux (ah la présentation de la fiancée à la future belle-famille huppée!) un roman bruissant de marque-pages qui a su séduire toute la blogosphère jusqu’à présent, moi y compris ! »

50/50, le magazine de l’éaglité Femme/Homme : « Un univers resserré, renfermé, et que pourtant on n’a pas envie de quitter : on a le sentiment que l’intelligence des cœurs et des âmes y rend encore tout possible… » Danielle Michel-Chich 

Débats / dédicaces

– 15 février 2012 : « Librairie de Paris » à Paris.
– 10 mars 2012 : « Librairie des Batignolles » à Paris.
– 14 et 15 mars 2012 : Salon du livre de Paris.
– 9 et 10 avril 2012 : Salon du livre de Balma.
– 11 avril 2012 : « Les Dames de Nevers » à Nevers.
– 18 et 19 octobre 2012 : Salon du Livre de Gaillac.
– 9 avril 2013 : Salon du livre de Romilly-sur-Andelle.
– 8 avril 2013 : Café Littéraire « Le temps d’un Café » à Balma. Rencontre avec le club de lecture…
– 4 et 5 mai : Salon du Livre de Chateauroux. Récit par l’auteur Sophie Adriansen…
– 18 et 19 mai 2013 : Rencontres du IIème titre de Colophon à Grignan. Témoin de ce moment, la bloggeuse Lucie…
– 31 mai : Jurée du Prix littéraire provinois Inter-Lycées 2013.
– 1er juin 2013 : Salon du Livre de Vernon.
– 8 juin 2013 : Librairie « L’Usage du Monde » à Strasbourg.
– 8 novembre 2013 : Bibliothèque Max Roquette à Clermont l’Hérault. Article dans Midi Libre.
– 9 novembre 2013 : Café Littéraire « Lectures Vagabondes » à Colombières-sur-Obs.